Avril 2009 : il était temps pour moi de me décrocher un peu de mes habitudes sédentaires, de mettre un sac à dos, un chapeau pour tourner Indiana Jones et la première croisade. Destination : le Cameroun (appelé aussi la petite Afrique). Ce pays réunit la plupart des climats et des végétations africaines. Tous les jours y vivent environ 215 ethnies différentes ! Rien de tel pour découvrir le continent et ses habitants. Un défi de taille nous y attendait : 3 jours dans la jungle équatoriale, pour l’ascension du Mont Cameroun.
Grâce à Eloïse, colloc et compagne d’aventure, et ses parents, qui travaillent depuis quelques mois à Edéa, ville industrielle du Cameroun, nous décidions d’aller voyager près de l’équateur, pendant 2 semaines, et de vivre une vraie aventure de globe trotter.
Un voyage réussi est un voyage bien préparé
La préparation est la première partie du voyage. C’est en commençant à surfer sur des sites de voyageurs, à acheter les premiers équipements, à faire les premiers vaccins et à contacter les premiers camerounais qu’on commence à sentir les émulsions chimiques que provoque le voyage. D’autres parts, l’Afrique tropicale, c’est pas le club Med. Dans un premier temps, il faut se préparer physiquement : sport, course, « entretien technique », hygiène de vie, sommeil, nourriture, … Un européen moyen ne connaît pas la faim, ni la soif. Alors un petit régime avant d’entreprendre un voyage comme celui-là n’est pas de refus. Ensuite, viendrons les vaccins, la malarone (pour le paludisme), puis le passeport, le visa, le billet d’avion, la réservation de train, l’achat d’un sac de randonnée, de bonnes chaussures et pour finir, la pose de congés : c’est à partit de ce moment que je me suis dit « c’est bon, je vais au Cameroun ».
Un itinéraire tracé
Nous nous sommes fixés avant de partir un certains nombres d’ étapes de voyage. Nous avions tout de même gardé une certaine flexibilité dans le parcours. Par exemple, nous devions passez 2 jours dans la jungle de Korup, hébergés dans des éco-cases, mais on nous a dit que pour longer la côte en bateau, il fallait une escorte militaire, suite à des conflits de territoire avec le Nigéria : on ne voulait pas prendre de risques, alors nous n’y sommes pas allés. Ci-dessous, notre itinéraire depuis notre arrivée à Douala :
Ascension du Mont Cameroun
Le Mont Cameroun est le point culminant de l’Afrique de l’Ouest. Ce volcan de 4095 m de hauteur est toujours en activité et connaît des éruptions tous les 3 à 5 décennies. La dernière date d’Avril 1999. Le Cameroun doit son nom au volcan : en 1472, les portugais découvre à l’embouchure du fleuve Wouri des crevettes en abondance. Ils baptisèrent ce fleuve « Rio dos Cameros ». En fil des années, Cameros devînt Cameroun.
Grâce à l’organisation d’écotourisme du Mont Cameroun, nous voilà réuni avec Mathias, le guide, Peter et Williams, les porteurs pour une aventure de 3 jours sur le volcan, territoire de jungle volcanique. Début d’une expérience inoubliable, au départ Bokwango, à 800 mêtres d’altitude :
De Limbé à Edéa
Après 3 jours de marche dans la jungle, nous méritions bien 2 journées de repos sur les plages de l’océan. Nous y avions réservé un hôtel, à l’embouchure d’une rivière. Les plages de sable noir de Limbé sont paradisiaques et les habitants très chaleureux. Nous y découvrons aussi les taxi-brousses et le magnifique jardin botanique de Limbé. 2 jours plus tard, quelques heures de taxi et d’embouteillages nous conduirent à Doula, puis à Edéa. Nous y rejoignions Patrick et Marie Jo, les parents d’Eloïse, pour découvrir le monde des expatriés camerounais et honorer dans les rue d’Edéa la fête du travail.
Les plages de Kribi, le fleuve et les chutes de la Lobbé
Notre prochaine destination se trouvaient au Sud du pays, à l’entrée de l’immense jungle d’Afrique centrale. Une ville de pécheurs, un marché au poisson et le fleuve qui vient se jeter au bord d’une plage magnifique. J’y serais bien resté un peu plus longtemps …
L’association Papaye France
Pendant mes recherches sur les associations écologiques au Cameroun, je suis tombé sur un documentaire concernant le braconnage au Cameroun. On y parlé d’une association de protection des chimpanzés : Papaye France. Nous avions pris contact avec eux pour un « monkey trip » de 3 jours sur les îles de Pongo :
Retour en France
Rien de plus dépaysant qu’un voyage au Cameroun : des paysages magnifiques, un climat très chaud, des blacks à gogo, de la jungle à volonté et quelques joutes avec nos ancêtres les chimpanzés. Mais cessons la nostalgie, retournons en France et préparons avec audace mon voyage autour du monde !
bonjour super votre site avec ces photos,voila en fait je vais au cameroun au moi d avril 2010 chez ma belle famille a douala et je voulais savoir si il y avait des vagues pour surfer a limbé ou douala par se que j hesite a enmenner ma planche merci de me repndre et a bientot, cordialement jerome
Salut Jérome. Sur les plages de Limbé, je me suis amusé à surfer les vagues de l’Océan sur le ventre pendant plus d’une heure. J’aurais aimé avoir un surf. Je te conseille de prendre ta planche, car si le temps s’assombrit un peu, je te garantis qu’il y a de bonnes vagues en rouleau.
Bonjour,
Votre site m’est très utile pour préparer mon prochain voyage au Cameroun !
Je n’arrive pas à contacter l’association Papaye pour pouvoir leur rendre visite, peut-être avez-vous un contact à me donner ?
Merci
Salut Mat. Plus moyen de retrouver les numéros de Patricia ou de Bosko. Dans notre cas, nous étions partis sans avoir leurs coordonées, puis de visite à Edéa, et grâce au bouche à oreille, nous avons rencontrés Patricia en soirée, qui a passé un coup de fil pour qu’on nous accueille à Pongo. Demander Patricia ou Bosko à l’entrée d’Edéa, dans un grand bar devant le quartier des expats. On te donnera un numéro là-bas.
Merci! votre site est super bien.
merci pour l’amour que vous avez ue du Cameroun mon pays.
J ai le number de Bosko si tu vx
Le nom de l’Hotel a l’entrée d’EDEA c’est L’hostellerie de la Sanaga.
Cela fait toujours plaisir de voir des visiteurs du Cameroun qui ne voient pas que le mauvais coté des choses; il y a tant a apprendre et découvrir dans ce pays pour ceux qui le parcourent avec des yeux émerveillés
Bonjour,
Je suis un volontaire français au Cameroun actuellement, et je souhaiterais passer quelques temps à Pongo. Est-ce que tu pourrais me passer le numéro de Bosko ou de Patricia?
Bravo pour ton site il est sympa!
Merci!
ps : je suis tenté par un séjour plus long, genre quelques semaines à faire du bénévolat avec Papaye. Tu crois que c’est possible?
Salut Raphaël.
Je n’ai plus le numéro de Patricia. Je les avais rencontré grâce au bouche à oreille à l’Hostellerie, un hôtel-bar-restaurant, à l’entrée d’Edéa, juste avant le pont allemand. Tu peux aussi essayer de les contacter via leur site internet.
Je me rapelle que Bosko m’avait dit qu’un couple de chercheurs était resté plus d’un mois sur l’île. A mon avis, les longs séjours sont faisables. Sache que y’a pas grand chose autour 🙂
Bonjour Je ne sais pas si ils sont toujours opérationnels mais suis intérréssé par infos, j ai de nombreux clients a mes gites a kribi qui sont demanadeurs de cette visite.. j ai lu le blog de Kalagan, pas eu le temps de commenter mais je suis de la même opinion : je gére ma boite de France sous mes cocotiers avec mon ordinateur, j ai déménagé toute ma vie dans un autre pays et connais toutes ces ficelles de l’expatrié. je peux vraiment tout gérer de A a Z meme des choses impensables. j ai toujours eu une adminration pour les vrais nomades sur leurs chameaux dans le désert , quelque chose de fascinant pour moi . Breton d’origine on fait partie de ceux qui aiment » partir » et decouvrir
Ah le Cameroun, mon beau pays… Merçi pour ces belles photos qui me rendent nostalgiques du chez moi 🙂
Bonjour Kalagan,
merci pour ce blog j’ai pu découvrir l’association Papaye grace à toi,
J’ai essayé de les joindre sur leur site mais sans réponse pour l’instant,
J’aimerais savoir si tu aurais des contacts de guides à Douala,
Quand je suis parti au Cameroun, je n’ai pas pris de guide pour visiter le pays, à part pour le mont Cameroun, avec l’association d’écotourisme. Pour l’association Papaye France, tu trouveras des infos à l’Hostellerie, à l’entrée d’Edéa.
Hello!
je suis bien d’accord, bien préparer son voyage, c’est fondamental !
joelaindien
Cela a l’air génial et donne envie …
Je présume que dans les vaccins nécessaires il devait y avoir celui contre la fièvre jaune … mais quels sont ceux qui sont obligatoires et ceux seulement conseillés ?
Sinon certains supportent mieux le Lariam que la malarone, cela dépend apparemment des personnes et même les médecins n’ont pas le même discours sur le sujet. Personnellement j’ai pris de la malarone en début d’année pour aller au Sénégal et je n’ai eu aucun effet secondaire.
Salut Christophe. Pour les questions liées aux vaccins, je te conseille d’aller sur le site du Ministère des Affaires Etrangères, sur la page dédiée au pays dans lequel tu voyages (Tiens, le site viens d’être graphiquement mis à jour). Pour la Cameroun, le carnet de vaccination dela fièvre jaune est obligatoire. Il faut d’ailleus le présenter à l’aéroport.
Et concernant la Malorone ou le Lariam, je ne peux que conseiller d’aller voir un médecin spécialisé à l’Institut Pasteur le plus proche.
Merci pour le conseil concernant le site du Ministère des Affaires Etrangères, c’est effectivement une mine d’informations utile.
Maintenant que ce vaccin est fait et comme il est valable 10 ans, il va falloir rentabiliser son prix (40€ à l’Institut Pasteur de Lille) 🙂